Les positions sont numérotées de 1 (la plus "à gauche") à 5 (la plus "à droite").
La mondialisation
De la position la plus "à gauche" à la position la plus "à droite" :
Position 1 :
La mondialisation de l'économie aggrave l'exploitation et la pollution des pays pauvres, et détruit des emplois dans les pays riches : il faut que des institutions internationales réellement démocratiques protègent les droits des populations, et non plus ceux des multinationales.
Position 2 :
La mondialisation engendre une concurrence qui doit être encadrée : il faut que les Etats imposent des règles pour mieux protéger les droits des salariés, l'environnement, et les secteurs sensibles des économies de chaque pays.
Position 3 :
La mondialisation peut être une chance : elle permet aux entreprises de trouver de nouveaux marchés, et les emplois délocalisés sont en général compensés par d'autres qui sont plus qualifiés, et qui font progresser le niveau de vie ; mais il faut aussi que les gouvernements aident leurs populations lorsqu'elles ne trouvent pas leur place dans la mondialisation.
Position 4 :
La mondialisation est une chance, car l'ouverture des frontières donne accès à des marchés nouveaux, ce qui crée des emplois : il faut donc faire tomber les "barrières" qui empêchent les produits et les services de circuler librement ; mais pour que les entreprises en profitent, il faut les libérer le plus possible des contraintes réglementaires qui les désavantagent par rapport à leurs concurrentes étrangères.
Position 5 :
Il faut supprimer toutes les barrières douanières, en même temps que les subventions ou les réglementations nationales qui faussent la concurrence, pour que la concurrence entre les entreprises du monde entier puisse se faire sans entrave : c'est de cette façon qu'on obtiendra le plus d'efficacité économique et de croissance.
Choix des personnes testées, selon leurs tendances déclarées
Les services publics et la place de l'Etat
De la position la plus "à gauche" à la position la plus "à droite" :
Position 1 :
Il faut augmenter le nombre d'emplois publics, et consacrer beaucoup plus d'argent aux services publics afin que chaque usager, quels que soient ses moyens, ait accès à des services publics de qualité (pour la santé, l'éducation, la culture, l'eau, l'énergie, les communications, les transports collectifs...) ; les services publics ont une mission sociale, ils ne doivent pas chercher à être rentables.
Position 2 :
Tous les services publics ont une mission sociale - ne laisser personne à l'écart - que des entreprises privées ne pourraient pas assumer ; ils doivent disposer des moyens suffisants pour servir la collectivité, mais l'Etat doit aussi chercher à les rendre plus efficaces.
Position 3 :
Pour assurer leur mission sans représenter une trop lourde charge pour l'Etat, les services publics doivent devenir à la fois plus efficaces et moins coûteux ; quelques-uns (comme, par exemple, la poste ou le transport ferroviaire) peuvent être mis en concurrence avec des entreprises privées, et même être en partie privatisés - dès lors que l'Etat en garde le contrôle - ce qui les incitera à s'améliorer.
Position 4 :
L'Etat doit concentrer ses efforts sur ses principales missions de service public, et partager ses autres missions avec le privé (pour la sécurité sociale, la poste, les universités...) afin de faire baisser ses coûts de fonctionnement et de gagner en efficacité.
Position 5 :
L'Etat doit se recentrer sur ses trois véritables missions que sont la police, la justice et la défense nationale ; tout le reste peut être confié au privé, dont les méthodes de gestion sont bien plus efficaces.
Choix des personnes testées, selon leurs tendances déclarées
Les droits des LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres)
De la position la plus "à gauche" à la position la plus "à droite" :
Position 1 :
Il faut une égalité totale des droits pour les personnes LGBT, qui doivent pouvoir avoir des enfants si elles le souhaitent : il faut autoriser non seulement la PMA pour toutes, mais aussi la GPA, la gestation pour autrui (le recours à une mère porteuse), dès lors que son usage est strictement encadré pour éviter tout risque de marchandisation du corps des femmes.
Position 2 :
Il faut l'égalité des droits pour les personnes LGBT, et il faut laisser à chacun la possibilité de choisir son identité sexuelle, en facilitant le changement d'état-civil, et en sensibilisant les jeunes au respect des choix et des orientations sexuelles de chacun.
Position 3 :
Il faut reconnaître l'homoparentalité et tendre vers l'égalité des droits pour les couples homosexuels, en autorisant la procréation médicalement assistée (la PMA) pour toutes les femmes.
Position 4 :
S'il faut lutter contre les discriminations dont les personnes LGBT peuvent être victimes, il faut aussi défendre le modèle du couple hétérosexuel.
Position 5 :
La priorité ne devrait pas être de donner de nouveaux droits aux personnes LGBT, mais plutôt de défendre la famille traditionnelle, qui est un pilier de notre société, avec un père et une mère pour élever des enfants.
Choix des personnes testées, selon leurs tendances déclarées
La lutte contre la délinquance
De la position la plus "à gauche" à la position la plus "à droite" :
Position 1-2 :
La délinquance est d'abord le fruit de contextes difficiles (chômage, ghettos, problèmes familiaux, difficultés d'intégration…) ; pour obtenir des résultats durables en matière de lutte contre la délinquance, c'est donc à ces contextes qu'il faut, en priorité, s'attaquer.
Position 3 :
C'est souvent dans des contextes difficiles que se développe la délinquance (chômage, ghettos, problèmes familiaux, difficultés d'intégration…), mais le contexte n'explique pas tout ; c'est un juste équilibre entre prévention et sanctions dissuasives qu'il faut trouver pour lutter efficacement contre la délinquance.
Position 4-5 :
Chacun est responsable de ses actes : on peut toujours décider de ne pas tomber dans la délinquance ; aussi, pour dissuader les délinquants de passer à l'acte, il faut que les sanctions encourues soient vraiment dissuasives.
Choix des personnes testées, selon leurs tendances déclarées
Droit de vote et nationalité
De la position la plus "à gauche" à la position la plus "à droite" :
Position 1 :
Tous les étrangers résidant en France doivent avoir le droit de vote, quelle que soit leur nationalité.
Position 2 :
Tous les étrangers, d'où qu'ils viennent, qui sont installés depuis longtemps en France, doivent pouvoir voter au moins aux élections locales ; et il faut leur faciliter l'acquisition de la nationalité française.
Position 3 :
Seuls les Français doivent avoir le droit de vote ; et tous les gens qui sont nés et qui vivent en France, quelle que soit leur origine, doivent avoir la nationalité française.
Position 4 :
Seuls les Français doivent avoir le droit de vote ; et ne doivent pouvoir devenir français que les immigrés qui montrent leur attachement à la France, en faisant des efforts pour s'intégrer, et en faisant une démarche volontaire pour obtenir la nationalité.
Position 5 :
Seuls les Français doivent avoir le droit de vote ; et, sauf exception, on ne peut pas être français sans avoir des parents français : il faut appliquer le "droit du sang", et non le "droit du sol".
Choix des personnes testées, selon leurs tendances déclarées
L'immigration
De la position la plus "à gauche" à la position la plus "à droite" :
Position 1 :
Les problèmes liés à l'immigration ne proviennent pas des immigrés, mais du contexte (économique, social, historique...) dans lequel l'immigration se produit, et la première urgence est de faire respecter les droits des immigrés, qu'ils soient en situation régulière ou non.
Position 2 :
Pour faciliter l’intégration des immigrés, il faut lutter contre le chômage, qui incite au repli sur soi, et faire respecter les droits des immigrés en luttant contre les discriminations dont ils peuvent être victimes.
Position 3 :
Pour que l’intégration soit réussie, il faut, à la fois, que les immigrés soient moins discriminés, et qu’ils respectent les valeurs du pays d’accueil.
Position 4 :
L'intégration fonctionne quand les immigrés sentent qu'ils ont non seulement des droits, mais aussi des devoirs ; et il est important de lutter contre l'immigration clandestine.
Position 5 :
Certains immigrés resteront toujours des étrangers : leur place serait plutôt dans leur pays, pour notre bien et pour le leur.
Choix des personnes testées, selon leurs tendances déclarées