La mondialisation engendre une concurrence qui doit être encadrée : il faut que les Etats imposent des règles pour mieux protéger les droits des salariés, l'environnement, et les secteurs sensibles des économies de chaque pays.
Il faut supprimer toutes les barrières douanières, en même temps que les subventions ou les réglementations nationales qui faussent la concurrence, pour que la concurrence entre les entreprises du monde entier puisse se faire sans entrave : c'est de cette façon qu'on obtiendra le plus d'efficacité économique et de croissance.
La mondialisation peut être une chance : elle permet aux entreprises de trouver de nouveaux marchés, et les emplois délocalisés sont en général compensés par d'autres qui sont plus qualifiés, et qui font progresser le niveau de vie ; mais il faut aussi que les gouvernements aident leurs populations lorsqu'elles ne trouvent pas leur place dans la mondialisation.
La mondialisation de l'économie aggrave l'exploitation et la pollution des pays pauvres, et détruit des emplois dans les pays riches : il faut que des institutions internationales réellement démocratiques protègent les droits des populations, et non plus ceux des multinationales.
La mondialisation est une chance, car l'ouverture des frontières donne accès à des marchés nouveaux, ce qui crée des emplois : il faut donc faire tomber les "barrières" qui empêchent les produits et les services de circuler librement ; mais pour que les entreprises en profitent, il faut les libérer le plus possible des contraintes réglementaires qui les désavantagent par rapport à leurs concurrentes étrangères.